mardi 10 mai 2016

SRC larmoyante : « L'intégration d'une élève [dite] transgenre freinée par la bureaucratie »

Autre article larmoyant de la SRC (après un hier sur les toilettes transgenres aux États-Unis) sur les élèves dits transgenres.

Voilà, une fille de 14 ans a annoncé l’été dernier à toute sa famille et à ses amis Facebook qu’elle était un garçon. Ses parents ont alors contacté son école secondaire avant la rentrée scolaire pour prévoir la rentrée.

Selon la SRC, les élèves de l’École d’éducation internationale de McMasterville, en Montérégie, accueillent la fille habillée en garçon à bras ouverts à la rentrée. Les problèmes viendront d’une autre source, froide, administrative : son ancien nom féminin se retrouve un peu partout sur les listes de l’école.

La SRC écrit ensuite « C’est que le ministère de l’Éducation attribue un code permanent à chaque élève, qui révèle le nom et... le sexe de l’élève. Il peut seulement être modifié par Québec ; pas par une école. Et, bien que le Directeur de l’état civil permette aux enfants transgenres de changer de nom, elle interdit le changement de sexe avant d’atteindre la majorité. Les semaines passent et chaque fois qu’on prononce son ancien nom ou qu’on le projette sur un écran, la douleur s’accumule. »

Pour être francs, nous ne comprenons pas ce paragraphe : le sexe ne peut pas être changé (pour de bonnes raisons à notre avis : éviter un mauvais choix lors d’une crise passagère adolescente ou sous des pressions parfois militantes, voir Garçon gardé par un couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté). Mais le prénom peut être changé, or la SRC dit que c’est le prononcer de ce prénom qui accumule la douleur... Qu’est-ce qui bloque donc ? Il y a peut-être blocage, mais le paragraphe nous semble pour le moins mal rédigé. Peut-être que le nom ne peut-être modifié que pour les gens ayant vraiment changé physiquement et superficiellement de sexe (les chromosomes restent toujours mâles ou femelles)... et non pas simplement pour ceux qui prétendent avoir une autre identité sexuelle sans en avoir les attributs externes ?


Puis, la SRC poursuit avec le couplet habituel sur les toilettes précédé de ce paragraphe troublant :

« Sa mère, Odette Plante, voit l’état de son fils [comprendre fille] se détériorer. Il faut dire que sa transition a commencé, il [elle] prend des bloqueurs d’hormones d’œstrogène et de progestérone. L’impact sur son métabolisme est grand. »

On parle donc ici d’une mineure de 14 ans. On ne la laisserait pas fumer, boire ou avoir un tatouage ou même acheter de la malbouffe à l’école. Mais un docteur lui aurait prescrit un traitement hormonal qui « a un grand impact sur son métabolisme » alors qu’elle serait en pleine santé physique...

« La problématique des toilettes le gêne aussi. David James aurait souhaité utiliser les toilettes pour garçons. La direction va plutôt lui rendre disponible une toilette neutre, habituellement destinée au personnel, où [elle] pourra aussi se changer. Mais la confusion règne parfois [alors que dans les toilettes pour garçons !], des surveillants lui demandent ce qu’[elle] fait là. [La nouvelle nommée] David James va alors éviter à tout prix d’aller aux toilettes pendant la journée. »

Cette « nouvelle » sur une école qui nous semble assez accommodante fait la une du site de la SRC. On a l’impression que c’est la dernière lutte progressiste, il faut que Radio-Canada utilise nos impôts et apporte ainsi sa contribution « au combat ».

On aimerait avoir une idée du nombre de ces élèves dits transgenres (il y a environ un million d’élèves au Québec...)

De vrais chiffres, pas ceux d’études militantes que la SRC utilise dans le dossier LGBT (voir Étude : Environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite...)






1 commentaire:

Anonyme a dit…

On dirait une blague. Moi je pense que cette fille fait une blague potache et se moque de tout le monde.